Merci à Monsieur André SILVAIN pour cette première page du dossier figurant dans la revue n° 15 du Cercle d’Etudes Historiques d’Ecourt & ses environs ( à partir de la page 14( 4 pages)) |
La ferme d’Osvillers à Rumaucourt existait déjà en 1600. La gravure exécutée pour le duc Charles de Croÿ ci-dessous est là pour l’attester. Certes, d’après les bâtiments que nous pouvons voir aujourd’hui, rares sont ceux qui ont traversé en l’état ces quatre siècles. |
On remarque que l’ensemble de la propriété demeure dans sa plus grande partie, conforme à l’original. Si le pont- levis a disparu, le portail d’entrée se situe toujours au même endroit - une pierre sur la partie centrale en forme d’arc, porte la date des derniers travaux importants réalisés en 1850 - avec la partie habitation à gauche dont la hauteur est différente. Les locaux agricoles sont disposés autour de la cour centrale. |
Un bâtiment construit à droite du portail, servait d’habitation au berger au 20ème siècle (détruit par un incendie dans les années 70). M. Forestier fut le dernier berger à l’habiter avec son épouse. Il a pris sa retraite dans les années 60, pour se retirer à Rethel dans les Ardennes. Il ne fut pas remplacé. Sur la gravure du duc de Croÿ, on ne voit pas trace du beau pigeonnier qui est de construction plus récente ; cependant, il apparaît sur le plan cadastral de 1837. |
On peut donc penser qu’il fut construit durant l’Empire ou la Restauration (Louis XVIII ou Charles X). A noter qu’il est rare de voir des pigeonniers dans les représentations du duc de Croÿ. On peut se poser aussi des questions concernant Saint Antonne (Antoine), à droite du portail dans la niche.
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Sur le cadastre des années 1830, on peut voir situé entre la ferme et le marais à droite, à l’entrée du Bas Muid (terre pauvre donnant des récoltes de faible quantité, produisant selon les lieux entre 2 et 3 hectolitres de céréales), quelques constructions disparues de nos jours.
Par contre, à gauche de la ferme, la route qui ne s’appelait pas encore rue des Juifs ou rue Pétain, c’était bien la rue d’Osvillers. Sur le plan, on ne trouve pas traces des deux constructions bourgeoises de la famille Lourdel qui ne furent bâties qu’au début du 20ème siècle. La maison située actuellement au n° 491 rue des Juifs, a été la première construite pour M. et Mme Lourdel-Broquet , |
(photo page suivante), puis pour M. et Mme Le Saché.
Aujourd’hui, à l’ancienne ferme Lourdel, on trouve encore la trace des douves qui entouraient la propriété. L’eau de la rivière l’Hirondelle, traversait le parc du château pour rejoindre Osvillers par un réseau de ruisseaux courant derrière les habitations de la rue des Juifs, le long du Bas Muid. Ce ruisseau était curé et nettoyé tous les ans par les riverains ; il est maintenant à sec et comblé à divers endroits.
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