Merci à Monsieur Serge LEBLANC pour cette première page du dossier figurant dans la revue n° 18 de la page 20 à la page 21 |
Les centenaires d’Ecourt
Depuis 1969, on a recensé six centenaires à Ecourt et combien de ses habitants ont aussi passé le cap des 90 ans ? Ce qui contredit cette idée bien ancrée que dans le Pas-de-Calais on aurait une qualité de vie moins bien agréable qu’ailleurs. Un anniversaire a particulièrement mobilisé le village, celui de Jules Deloffre, pour qui un article de 5 pages est paru dans la revue n°4. Le plus âgé, Michel Bacot a 105 ans. Il habite aujourd’hui à Vallabrègues dans le Gard, près de son fils Henri. (Nous sommes en 2015).
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Georges Royer. Grand et mince, il était toujours élégant, il parlait le français d’une voix fluette avec l’accent parfait du Titi Parisien. Né à Paris en 1888, rue des Petites écuries, il a épousé Hortense d’Hinnin qui était veuve (décédée en 1965). Il fut métreur vérificateur, principalement pour évaluer les dommages de guerre Son habitation se trouvait au fond de la ruelle à gauche du patronage. En retraite, il s’intéressait beaucoup à l’histoire d’Ecourt ; pour cette raison il avait fait un récapitulatif sur un cahier dont plusieurs copies ont circulé dans le village. Il fut correspondant de La Voix du Nord. Décédé en 1990, il repose avec sa femme Hortense dans le cimetière d’Ecourt.
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Jules Deloffre. Il a toujours vécu au Porkien. En février 1969, année de ses 100 ans, tout le village, des jeunes gens costumés, l’Armée, diverses personnalités et associations étaient présentes pour l’honorer. Resté toute sa vie célibataire, en 1891, il avait participé à la campagne du Tonkin et à 86 ans, il se rendait encore à vélo à la râperie de Lécluse, pour y travailler 48 heures par semaine. Comme la plupart des Ecourtois, il était affublé d’un surnom : Jules mon l’bro-ieuse ; cela venait du fait qu’il aidait sa mère à broyer le lin. Son décès est survenu le 12 janvier 1970, un an après la manifestation organisée en son honneur dans le village.
Sur la photo, avec un ami, Georges Deloffre qui lui tient le bras.
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Camille-Elizabeth Varlet-Hénocq. Née à Ecourt, le 8 novembre 1889, elle est décédée le 8 février 1991. Son premier mari, Clément Barbier qu’elle épousa en 1914, fut une des victimes de la Grande Guerre. En 1923, elle se remaria avec Aimé Varlet. De leur union naquirent trois filles, Aimée, Renée, Marie et un garçon Ildephonse. Malheureusement celui-ci décéda en 1939. On pense qu’après avoir été victime d’une chute, une tumeur s’était développée au cerveau. Il décéda à l’âge de 16 ans malgré les soins prodigués à la Salpêtrière à Paris. Elle fut de nouveau veuve en 1955. C’était une ancienne ouvrière agricole chez qui on reconnaissait un caractère bien trempé et plutôt autoritaire. Son habitation se situait 9 Route de Lécluse où habite toujours sa fille Renée. Mme Mathon, maire, ainsi que des conseillers municipaux s’étaient rendus chez elle pour fêter ses 100 ans.
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